Tirage en croix : Structure

Résumé du tirage en croix selon Oswald Wirth :

Le tirage en croix est l'un des plus utilisés en France, popularisé par Oswald Wirth en 1927. Il se fait généralement avec les arcanes majeurs uniquement, car il vise à traiter de grandes problématiques sans se perdre dans les détails.

1. Sa particularité : une structure de procès

Le tirage en croix imite un procès, où chaque carte joue un rôle précis :

• Carte 1 (gauche) : Ce qui est positif, vos appuis. → L'avocat de la défense.

• Carte 2 (droite) : Ce qui est négatif, les obstacles. → L'accusation.

• Carte 3 (haut) : L’état actuel, la synthèse du moment. → Le juge, qui conseille.

• Carte 4 (bas) : Ce vers quoi ça tend, le résultat probable. → La sentence.

Avec ces quatre cartes, on comprend :

• Ce qui aide (défense).

• Ce qui bloque (accusation).

• Où on en est (jugement).

• Vers quoi on va (sentence).

2. La cinquième carte : la somme (ou synthèse globale)

• Elle donne le sens profond du tirage, ce qu'il révèle vraiment derrière la question posée.

• Elle montre le problème de fond, qui peut être plus vaste que la question apparente.

• Oswald Wirth la lit en premier, car elle éclaire tout le tirage.

3. Comment calculer la somme

La somme peut se déduire des valeurs des 4 premières cartes :

• On additionne les chiffres des cartes et on réduit pour obtenir un nombre entre 1 et 21 (ou 0 à 21 si on inclut Le Mat).

• Astuce : pour garder toutes les cartes possibles, il vaut mieux soustraire 22 autant de fois qu’il faut jusqu’à avoir un chiffre entre 0 et 21, plutôt que de réduire trop vite (exemple : 1+0=1).

Remarque pratique :

Wirth proposait de tirer les cartes en demandant des chiffres au consultant, mais c’est long et peut influencer inconsciemment le tirage. Tirer les cartes classiquement reste plus simple.